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Sir Henry Morgan (né le 24/01/1637 au Pays de Galles - mort le 23/08/1688 à la Jamaïque), était un flibustier ayant souvent goûté à la piraterie, ou un pirate ayant souvent accepté des missions de corsaire. Homme violent et sans scrupules, il mena une existence de bandit, volant et tuant sans compter, mais ses expéditions audacieuses, dont la plupart se déroulèrent sur la terre ferme, en firent l'un des capitaines les plus respectés des Caraïbes. Malgré sa cruauté, il fut anobli à la fin de sa vie.
Une légende raconte qu'il aurait été kidnappé enfant à Bristol et vendu comme esclave à la Barbade, puis qu'il aurait réussi à rejoindre la Jamaïque. Les historiens anglais pensent plutôt qu'il aurait été le Capitaine Morgan qui a accompagné l'expédition de John Morris et Jackman qui captura les colonies espagnoles de Vildemos, Trujillo et Granada. On voit mal, cependant, comment un jeune homme sans expérience aurait pu obtenir la direction d'un navire pour une telle expédition. Une autre source, française celle-là (Récits de la flibuste et des mers caraïbes de George Fronval), indique que le jeune Henry Morgan se serait engagé comme simple mousse en Angleterre. Arrivé à la Barbade, il aurait déserté puis erré dans l'île, se faisant tour à tour vagabond, mendiant et même brigand. Il aurait alors été recherché et poursuivi. C'est afin d'échapper à la potence qu'il serait parti à la Jamaïque, où il se serait joint aux flibustiers anglais. Habile au jeu, il se serait enrichi rapidement et aurait acheté un modeste navire. Avec plusieurs camarades, ils auraient effectué une expédition sur la côte de Campèche et seraient revenu avec un butin appréciable.

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À ce niveau, les deux versions se rejoignent, à quelques différences près dans les motivations du corsaire. Contrairement à ce qui est écrit ci-dessous, il n'aurait pas toujours été aux ordres du gouverneur de la Jamaïque. On peut penser que les historiens anglais ont voulu légitimer les actions de Morgan en leur donnant une certaine respectabilité, parce qu'il a été anobli à la fin de sa vie, mais il est bien plus vraisemblable que comme tous ses semblables, c'est d'abord l'appât du gain qui déterminait ses actions.

Cf: Wikipedia

Henry Morgan